Les projets soutenus
1 projet soutenu en 2022
Le conseil d’administration du Fonds de Dotation Agipi s’est réuni le 8 novembre. Il a décidé d’attribuer les subventions suivantes au titre de l’appel à projets 2022
Subvention de 27 500 € à l’atelier de la résilience pour les femmes victimes de violences présenté par la fondation Elan retrouvé
La violence est un dépassement de ce qui est acceptable et tolérable ; elle touche l’intégrité physique et psychique des femmes et provoque la rupture avec la société et avec la famille en cas de féminicide.
En France, plusieurs centaines de milliers de femmes sont victimes de violences chaque année. Beaucoup n’ont pas accès (isolement, précarité, handicap) aux dispositifs qui les prendrait en charge gratuitement. Beaucoup sont sans emploi, donc dépourvues de ressources suffisantes pour quitter le conjoint violent.
Les violences conjugales, intrafamiliales, la perte d’une proche (mère, sœur, cousine) à la suite d’un féminicide créent un traumatisme, une marque psychique qui empêche de se reconstruire au niveau individuel et social.
Les centres d’hébergement sont saturés et les moyens existants insuffisants pour accompagner psychologiquement et gratuitement ces femmes à surmonter leurs blessures et leurs conséquences multiples.
L’association a expérimenté sa méthode auprès de victimes d’attentats en 2014/2015 devant être prises en charge pour des symptômes de stress post-traumatique. Les Ateliers de la résilience proposés aux femmes victimes de violences découle de cette première expérience réussie.
Ils ont pour mission d’accompagner les femmes dans leur processus de réhabilitation du lien et reprendre confiance en elle et dans la société à travers trois stades d’intervention :
1. purger l’impact de la violence sur leur état psychique et leur estime de soi au travers d’ateliers thérapeutiques : extériorisation du traumatisme par la parole, le corps et l’imagination
2. élaborer le traumatisme psychique : donner du sens à ce qui a été vécu et qui a causé une effraction du psychisme ; début du travail de réparation pour se projeter dans l’avenir
3. se réinscrire dans la société afin de réaliser un projet personnel, professionnel, social et les aider à redevenir actrices de leurs vies.
Le groupe de reconstruction psychique construit un premier maillon pour soutenir la patiente dans un retour à l’espace social pour éviter qu’elle ne s’enferme dans ses symptômes et qu’elle ne se sente une charge pour la société. Le sentiment d’appartenance au groupe de parole offre un espace sécurisé qui favorise le lien et le travail thérapeutique.
Les différents ateliers (expression orale, écrite, corporelle) permettent de libérer le traumatisme et d’éviter à la patiente de l’exprimer dans son propre corps (somatisation) ce qui provoquerait un réel handicap psychique ou physiologique.
Site web : https://www.elan-retrouve.org/
3 projets soutenus en 2021
Le conseil d’administration du Fonds de Dotation Agipi s’est réuni le 7 décembre. Il a décidé d’attribuer les subventions suivantes au titre de l’appel à projets 2021
Subvention de 14 700 € au CHU de Reims pour son projet « Quand rééducation rime avec évasion »
Le service de médecine physique et réadaptation du CHU de Reims prend en charge les personnes hospitalisées dans tous les secteurs, principalement pour les affections respiratoires, celles de l’appareil locomoteur et celles du système nerveux
Ses objectifs sont principalement la mobilisation articulaire, musculaire, vasculaire et neurologique, la lutte contre l’amyotrophie, un gain de force musculaire.
Le projet a pour finalité de fournir un matériel de rééducation (entraineur bras et jambes) alliant l’exercice physique à la stimulation cognitive qui propose un voyage immersif dans un environnement virtuel adapté lors de l’effort, qui permet une meilleure adhésion au projet de rééducation, en particulier pour les patients les plus fragile, apathiques et parfois atteints d’un « syndrome de glissement ».
Ce nouvel outil intégrant la réalité virtuelle, plus ludique, motive davantage à l’exercice, augmente l’acceptation de l’effort, l’aide à prendre une part plus active à ses soins de rééducation et permet d’établir le contact plus aisément.
Subvention de 30 000 € à l’association Fight for dignity pour son projet « Les Kombattantes »
Les femmes victimes de violence sont encore peu accompagnées dans leur processus de reconstruction.
Le programme « Les Kombattantes » accueille une dizaine de femmes lors de chaque atelier et explore les effets d’une activité de karaté adapté auprès de femmes présentant des difficultés d’ordre somatique et psychologique, avec l’objectif d’accompagner ces femmes, de tous âges et horizons, pour se reconstruire après le traumatisme.
Il ne s’agit pas de transmettre des techniques de défense mais de prendre en compte les répercussions des violences subies au niveau du corps et de l’esprit, pour les aider à reconnecter ces deux parties d’elles-mêmes souvent dissociées, grâce à des exercices basés sur la respiration, la relaxation, la bienveillance et le partage.
Les premiers résultats montrent un impact positif sur les bénéficiaires comme une redécouverte de leurs sensations corporelles perdues après le traumatisme, de l’estime et de la conscience de soi, une diminution de l’anxiété.
Le programme de recherche mené en partenariat par une équipe de recherche en neuropsychologie de l’université de Strasbourg mène une recherche-action sur cette initiative, pour mieux comprendre la place du corps dans la reconstruction psychique. Cette recherche entre dans sa deuxième phase avec une étude sur les effets de long terme du karaté dans le parcours de reconstruction des femmes fin 2021.
Subvention de 5 000 € à l’association Femmes pour le dire pour son projet « plateforme d’écoute pour les femmes handicapées victimes de violences »
Le handicap est un facteur aggravant des violences faites aux femmes et 80% des femmes handicapées sont victimes de violences. Il existe une double relation entre le handicap et les violences faites aux femmes. D’une part, le fait d’être handicapée accroît considérablement le risque d’être victime de violences, notamment sexuelles. D’autre part, le handicap peut aussi résulter de violences subies par les femmes avec des cas d’invalidités mentales ou physiques résultant par exemple de viols ou d’agressions sexuelles.
La plateforme « Ecoute violences femmes handicapées » propose un programme d’écoute, d’orientation, d’accompagnement social, juridique, psychologique et administratif pour les femmes handicapées victime de violences et de maltraitance, afin de :
- leur faire prendre conscience des violences subies et les aider à se dégager de l’emprise de leurs agresseurs.
- les recevoir pour rencontrer des professionnels et les accompagner pour un éventuel dépôt de plainte.
- leur proposer des ateliers leur permettant de sortir de leur isolement et de rencontrer d’autres femmes.
- leur proposer des permanences pour les aider dans leurs démarches juridiques, sociales et administratives.
Les appels reçus proviennent en grande partie de femmes handicapées psychiques ou intellectuelles, de femmes ayant un handicap sensoriel, plus particulièrement aveugles ou perdant la vue.
3 projets soutenus en 2020
En 2020, le Fonds de Dotation AGIPI a soutenu trois initiatives
Hôpital de la Pitié-Salpétrière : soins de support chez les jeunes patients atteints de maladie neurologiques – subvention 16 800 € (Renouvèlement de l’aide accordée pour poursuivre en 2021)
Certaines affections neurologiques sont chroniques et peuvent débuter dans l’enfance ou l’adolescence pour perdurer pendant toute la vie d’adulte, engendrant un handicap dans la vie quotidienne des patients tant sur le plan personnel, que familial ou professionnel.
Ces jeunes patients atteints de maladies chroniques bénéficient d’une prise en charge dédiée pour les partie diagnostiques et thérapeutiques, à laquelle seront ajoutés des soins de supports originaux et adaptés à cette population au moment du transfert d’un service de neurologie pédiatrique vers un service de neurologie adulte qui intervient entre 15 et 25 ans et qui est source de déstabilisation chez le patient et son entourage, avec l’objectif d’améliorer le bien‐être, le développement personnel des jeunes patients et de favoriser l’adhésion globale à la prise en charge médicale.
L’équipe soignante comprend des neurologues et rééducateurs, mais aussi des professionnels paramédicaux (assistantes sociales, diététiciennes, orthophonistes, kinésithérapeutes, neuropsychologues, ergothérapeutes, sexologue, psychologue).
CAMI Sport et Cancer : Lutter contre les effets indésirables des traitements et assurer le maintien des capacités physiques des patients en phase aigüe de traitement pour une leucémie, un myélome ou un lymphome à Hôpital de l’Archet à Nice – subvention 15 000 €
En France, plus de 400000 personnes sont diagnostiquées chaque année et environ 900000 sont suivies dans le cadre d’un parcours de soin ou d’un protocole de surveillance post-thérapeutique.
Le cancer a de grosses répercussions tant physiques que psychologiques sur les patients : perte de masse musculaire, déconditionnement physique, perte de souplesse, diminution de l’autonomie, fatigue, anxiété.
Depuis de nombreuses années des essais scientifiques ont montré que la pratique sportive régulière et soutenue permet d’améliorer l’ensemble de ces paramètres, notamment pour les patients en service d’hématologie qui sont isolés en chambre stérile pendant de longues semaines.
Le pôle sport et cancer de l’hôpital de l’Archet permet aux patients accueillis d’être pris en charge par un praticien en thérapie sportive au sein même de sa chambre d’hôpital pour effectuer des séances, fonction de son état et de sa forme.
CHRU de Tours, Centre de psychotraumatologie : Projet soins innovant en réalité virtuelle pour les personnes avec des troubles de stress post-traumatique – subvention 7 192 €
Le trouble de stress post-traumatique est caractérisé par des réactions intenses, désagréables, et dysfonctionnelles qui apparaissent après un événement traumatisant accablant.
Lors d’événements terribles, la plupart des personnes sont touchées de façon durable. Chez certains, les effets sont si persistants et si sévères qu’ils sont invalidants et constituent un trouble. En général, les événements susceptibles de provoquer un TSPT sont ceux qui provoquent des sentiments de peur, d’impuissance, ou d’horreur. Les combats, agressions sexuelles, et catastrophes naturelles ou provoquées par l’homme en sont des causes fréquentes. Ce peut être aussi la conséquence de toute expérience ressentie comme accablante et potentiellement mortelle, comme des violences physiques ou un accident de voiture.
Ces événements peuvent être vécus directement (subir une blessure grave ou être menacé de mort) ou indirectement (être témoin des blessures graves, de la mort, ou de la menace de mort infligées à d’autres personnes ; ou apprendre qu’un événement traumatique a touché un proche). Les personnes peuvent avoir vécu un seul traumatisme ou, comme c’est souvent le cas, de multiples traumatismes.
3 projets soutenus en 2019
En 2019, le Fonds de Dotation AGIPI a soutenu trois initiatives
Hôpital Trousseau – Utilisation de la réalité virtuelle pour la prise en charge de la douleur du patient drépanocytaire – subvention 30 000 €
Ce projet vise les patients drépanocytaires de 6 à 18 ans régulièrement hospitalisés dans le service pour crises douloureuses (entre 200 et 300 patients par an).
La drépanocytose est une maladie génétique entrainant une anomalie de structure de l’hémoglobine, avec trois manifestations cliniques : l’anémie hémolytique chronique (baisse anormale du nombre de globules rouges), les crises vaso-occlusives (obstruction locale de la circulation sanguine), et le risque de survenue d’infections graves.
La douleur de la crise drépanocytaire est une des plus intenses qui puissent être décrite. Elle se localise le plus souvent au niveau des os. De survenue brutale et imprévisible, elle immobilise le patient, chaque mouvement l’exacerbant. Cette douleur ne se voit pas, il n’y a pas de signes extérieur. Ces crises nécessitent des traitements antalgiques puissants comme la morphine, en association avec du paracétamol, et des anti-inflammatoires. La répétition des crises, leur caractère imprévisible et violent impacte sur la qualité de vie de patients, avec parfois des retentissements importants sur la scolarité, la dynamique familiale et l’apparition de troubles du sommeil, de l’anxiété voire de troubles dépressifs.
Les crises représentent la raison de recours aux services d’urgence la plus fréquente chez les patients, et ces épisodes douloureux se répètent tout au long de la vie et ce depuis la petite enfance.
La prégnance de la douleur est telle que ce symptôme résumé souvent à lui seul cette maladie invalidante, avec à 5 ans une probabilité d’hospitalisation de 63%.
Les enfants et adolescents présentent une anxiété plus grande que la population générale et celle-ci influence la mémorisation de la douleur. Les patients les plus sévères représentent environ 5% des patients.
Association Semeurs d’étoiles CHU Hautepierre de Strasbourg – Atelier d’écriture pour adolescents en service psychiatrique – subvention 10 000 €
L’atelier s’adresse à des adolescents de 10 à 18 ans bénéficiant d’un suivi thérapeutique au sein du centre d’accueil médico-psychologique et présentant des troubles divers : anxio-dépressifs avec répercutions telles que déscolarisation et désocialisation, anxio-phobique, inhibition intellectuelle, mutisme sélectif, déficit de l’estime de soi, présentant un défaut de verbalisation (incapacité de mise en mot de leur mal-être), …
L’atelier – 126 séances de 2 heures – permet de favoriser la verbalisation, la symbolisation et l’élaboration psychique ; de travailler l’imaginaire et la distanciation, le fait de supporter le regard de l’autre ; d’améliorer les capacités d’attention, de concentration et de mémorisation.
CHU de Tours – Utilisation de la musique pour réduire les sensations douloureuses – subvention 10 000 €
Les services de médecine interne accueillent des patients atteints de maladies chroniques (diabète, sclérodermie) des personnes âgées, mais aussi de plus en plus de patients atteints de cancer. Le programme d’écoute musicale est proposé au patient lorsqu’il doit subir un soin douloureux ou lors des procédures d’anesthésie sous sédation, afin de réduire la sensation de douleur ou l’anxiété. Il pourra aussi être proposé lorsque le patient souffre de son hospitalisation en particulier pour favoriser l’endormissement. Pour le bloc opératoire, le programme est proposé aux patients opérés sous sédation ou sous anesthésie locale, et pour certains actes effectués en salle de surveillance post-interventionnelle.
3 projets soutenus en 2018
En 2018, le Fonds de Dotation AGIPI a soutenu trois initiatives.
Hôpital de la Pitié-Salpétrière : soins de support chez les jeunes patients atteints de maladie neurologiques – subvention 16 800 €
Certaines affections neurologiques sont chroniques et peuvent débuter dans l’enfance ou l’adolescence pour perdurer pendant toute la vie d’adulte, engendrant un handicap dans la vie quotidienne des patients tant sur le plan personnel, que familial ou professionnel.
Ces jeunes patients atteints de maladies chroniques bénéficient d’une prise en charge dédiée pour les partie diagnostiques et thérapeutiques, à laquelle seront ajoutés des soins de supports originaux et adaptés à cette population au moment du transfert d’un service de neurologie pédiatrique vers un service de neurologie adulte qui intervient entre 15 et 25 ans et qui est source de déstabilisation chez le patient et son entourage, avec l’objectif d’améliorer le bien‐être, le développement personnel des jeunes patients et de favoriser l’adhésion globale à la prise en charge médicale.
L’équipe soignante comprend des neurologues et rééducateurs, mais aussi des professionnels paramédicaux (assistantes sociales, diététiciennes, orthophonistes, kinésithérapeutes, neuropsychologues, ergothérapeutes, sexologue, psychologue).
Hôpital Saint Périne – Service de soins palliatifs : atelier de musicothérapie – subvention 7 600 €
Depuis 2014, la violoncelliste Claire Oppert joue un morceau de musique au moment des soins douloureux dispensés aux patients. Le « pansement Schubert » comme il est appelé contribue à atténuer la souffrance chez les patients hospitalisés en soins palliatifs. Ce projet avait reçu le soutien du Fonds de dotation en 2016. En 2018, il bénéficie d’une reconduction de la subvention. Claire Oppert est l’auteure de Le Pansement Schubert, paru en février 2020 aux éditions Denoël (pour en savoir plus : Le Pansement Schubert)
Hôpital Trousseau – Service Enfants brûlés pour l’aménagement des 8 chambres du service de réanimation et de ses 3 salles de bains: projet d’équipement Snoëzelen – subvention 23 698 €
La brûlure chez l’enfant revêt un caractère traumatisant, tant pour lui que pour sa famille. Les tensions psychiques propres au stress de l’accident et le contexte d’hospitalisation peuvent engendrer une forme d’inhibition, voire placer l’enfant dans une situation régressive. L’approche Snoëzelen consiste à installer l’enfant dans un espace sécurisant, propice à la détente tout en lui proposant des stimulations et explorations sensorielles.
Ce projet implique de penser un nouvel aménagement des chambres et des espaces de balnéothérapie, grâce à des équipements sensés favoriser la construction d’un sentiment de sécurité psychocorporelle, avec l’objectif de créer des environnements propices à l’entrée en relation avec les autres. Par ailleurs, l’approche Snoëzelen a un impact direct sur toutes les personnes plongées dans l’ambiance créée ; cela concerne donc aussi les parents et les soignants.
2 projets soutenus en 2017
En 2017, le fonds de dotation agipi a soutenu deux initiatives.
CHRU de Nancy : Réalité virtuelle pour l’analgésie des soins de pansements de l’enfant brûlé – subvention 25.000 €
La prise en charge de la douleur de la brûlure est un des objectifs majeurs à atteindre en pédiatrie. La douleur participe à l’apparition de syndrome de stress post-traumatique, de dépression secondaire limitant la guérison et la mise en place de la rééducation.
Les soins se répètent au minimum tous les deux jours pendant plusieurs jours, voire jusqu’à plusieurs mois et la réalité virtuelle peut être utilisée chez les grands brûlés pendant ces soins. L’immersion virtuelle dans un environnement adapté leur permet de concentrer leur attention sur autre chose que la douleur. Cette technologie a permis de constater une diminution significative de la douleur chez les patients distraits avec la réalité virtuelle.
L’efficacité antalgique de la réalité virtuelle seule a été démontrée de manière significative dans les soins aigus du patient brûlé. Le dispositif d’immersion virtuelle retenu par le CHRU de Nancy prévoit la prise en charge du traitement du stress conjoint des enfants ou des enfants/parents pendant les soins, complément important pour améliorer la prise en charge générale du patient.
Association Sourire à la vie : Programme d’accompagnement des enfants atteints de cancer en région PACA – subvention 10.000 €
Le cancer et ses traitements engendrent l’épuisement des jeunes patients, de leur famille, des effets secondaires qui peuvent avoir d’importantes répercussions sur leur vie.
Sourire à la Vie propose un accompagnement des patients, en accord avec leur famille et en collaboration avec l’équipe médicale. L’enfant se voit mettre à disposition, en coordination avec ses traitements spécifiques, des soins différents, des outils et projets qui diminueront les effets secondaires et amélioreront sa qualité de vie, actuelle et future : soins de support et de répit, activités physiques adaptées en particulier pour le renforcement musculaire, activités diverses le plus souvent menées à l’extérieur de l’hôpital sous forme de séjours adaptés au sein de sa structure dédiée : le Phare ses Sourires.
Ce programme d’accompagnement, conçu en cohérence et en partenariat avec l’hôpital de la Timone, permet la présence de personnels hospitaliers qui sont détachés de leur temps de travail pour intervenir au « Phare des Sourires ».
1 projet soutenu en 2016
En 2016, le fonds de dotation agipi a soutenu une initiative.
De la musique contre la douleur de la fin de vieHôpital Sainte Périne
Pour 2016, sur proposition du comité scientifique, le conseil d’administration du Fonds de Dotation AGIPI a décidé d’apporter son soutien financier à l’Atelier d’art thérapie musicale de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Sainte Périne Paris XVIe qui accueille près de 250 patients par an.
Depuis 2014 la violoncelliste Claire Oppert joue un morceau de musique au moment des soins douloureux dispensés aux patients.
Le « pansement Schubert », comme il est appelé, contribue à atténuer la souffrance chez les patients hospitalisés en soins palliatifs qui ressentent des douleurs aigües ou chroniques, que les médicaments ne parviennent pas à éliminer totalement.
Ce projet a reçu un soutien de 17 600 euros du Fonds de Dotation Agipi.

2 projets soutenus en 2015
En 2015, le fonds de dotation agipi a soutenu deux initiatives.
Clinique Edouard Rist (Paris)
Ateliers éducatifs pour adolescents douloureux chroniques déscolarisés
Le service de médecine interne pour adolescents accueille en hospitalisation des adolescents atteints de pathologies chroniques, dont les durées de séjour sont de l’ordre d’un trimestre renouvelable.
Depuis 2003, ces adolescents, douloureux chroniques déscolarisés, sont accueillis dans ce service dans le cadre d’un projet soins / études / « douleur ».
Agés en moyenne de 15 ans et tous en échec de suivi ambulatoire, ces patients subissent du fait de leur pathologie un retentissement important sur leur qualité de vie et une déscolarisation supérieure à deux mois.
L’éducation thérapeutique s’intègre dans le parcours de soins des patients et a pour objectif de les rendre plus autonomes en facilitant leur adhésion aux traitements prescrits et en améliorant leur qualité de vie.
Ce projet a reçu un soutien de 10 000 euros du Fonds de Dotation Agipi.

Hôpital La Fontaine (Saint-Denis)
Centre de cancérologie intégrative
Le Fonds de Dotation Agipi a accordé sa subvention au projet « AION – Approche Intégrative ONcologique » porté par l’hôpital de Saint Denis et son unité mobile de soins palliatifs, qui vise à offrir à des patients ne bénéficiant pas de traitements curatifs (type chimiothérapie) une prise en charge médicale intégrant un suivi personnalisé et des soins de support.
Les patients qui ne bénéficient pas de chimiothérapie, ceux qui ne peuvent en avoir et ceux qui n’en veulent pas, n’ont que très peu accès aux soins de support qui améliorent le confort et la capacité du patient à supporter des traitements lourds et parfois mutilants.
Une demande forte a émergé depuis quelques temps déjà : celle de permettre aux malades d’agir eux-mêmes contre la maladie. En cancérologie, ce phénomène concerne entre 50 et 80 % des patients.
Le centre de cancérologie intégrative propose aux malades ne bénéficiant pas de traitements curatifs une prise en charge médicale intégrant les soins de support et des thérapeutiques non-conventionnelles.
Ils bénéficient au minimum d’une consultation médicale, d’une consultation infirmière, d’une évaluation diététique, d’un rendez-vous avec le psychologue et de bilans sanguins.
Un plan de soins leur est proposé alliant prise en charge diététique, physique et psychologique par le biais de médecines complémentaires.
Ce projet a reçu un soutien du Fonds de Dotation Agipi de 30 000 euros sur trois ans.
